CLASSES OLYMPIQUES SOCHI OISE 2014
C'est reparti sur la route de l'olympisme !
Après le succès des « Classes Olympiques Oise London 2012 » (http://eugenecauchois.over-blog.com/page-6190434.html)
en partenariat avec le CNOSF, le CDOS 60 et le Conseil Général de l’Oise, nous avons décidé de reconduire le projet en cette année olympique sous le nom de « Classes Olympiques Oise Sochi 2014 ».
L’objectif est de faire découvrir à nos élèves de CE2-CM1, CM2 et à une classe de 6ème de Liancourt les valeurs de l’olympisme, l’histoire des Jeux olympiques d’hiver, les athlètes marquants des JO et leurs exploits.
Nous proposerons également aux élèves de réaliser une exposition retraçant les grands moments des jeux, nous contacterons différents athlètes français pour leur demander de répondre à un questionnaire qui nous permettra de réaliser leur portrait, nous rencontrerons des joueurs de hockey de haut niveau, nous suivrons certaines épreuves en direct et nous correspondrons avec une classe d’élèves russes.
Début décembre, Céline Goberville, médaillée d'argent en tir aux JO de Londres 2012, et Christopher Patte, pentathlonien olympien, viendront rencontrer les élèves et présenter leur aventure olympique.
Les élèves découvriront également le patin à glace et le hockey à la patinoire de Compiègne avec l'équipe de hockey des LIONS en février et ils se rencontreront sur une épreuve de biathlon (roller et tir) avec pour marraine Céline Goberville, médaillée d'argent en tir aux JO de Londres 2012, en avril.
SI VOUS SOUHAITEZ SOUTENIR LE PROJET : cm1eugenecauchois@yahoo.fr
LES JEUX OLYMPIQUES
Les jeux antiques :
La légende raconte qu’Hercule créa des Jeux après sa victoire dans une course à Olympie (Grèce).
La première Olympiade daterait de 776 avant JC.
Les Jeux Olympiques antiques sont des concours sportifs qui se déroulaient tous les quatre ans en l’honneur de Zeus à Olympie.
Une trêve (pause) dans les combats permettait à tout le monde grec d’y participer.
Au départ les Jeux Olympiques ne comprennent qu’une course : le tour d’un stade de 192 m. Mais très rapidement de nouvelles épreuves font leur apparition.
Une victoire à Olympie assurait à un athlète sa gloire et celle de sa ville d’origine.
Les jeux moderne:
Les Jeux Olympiques (appelés aussi JO) sont un événement international majeur, auxquels des milliers d’athlètes participent.
Les Jeux se tiennent tous les deux ans, les années paires, en alternant Jeux Olympiques d'été et Jeux Olympiques d'hiver .
Plus de 13 000 athlètes concourent pendant les Jeux olympiques d’été et d’hiver, dans 33 sports différents et près de 400 compétitions.
Les Jeux sont aussi une excellente opportunité pour la ville qui les organise et son pays de faire leur publicité au monde.
En 1894, Pierre de Coubertin (photo) parvient à convaincre les représentants britanniques et américains, mais aussi d'autres nations de relancer les jeux olympiques.
Après le succès des épreuves à Athènes en 1896, les olympiades de Paris en 1900 et de Saint Louis en 1904 sont noyées dans les programmes des expositions universelles. Les JO de 1908 à Londres relancent l'intérêt du public et des athlètes, avec une participation très internationale.
De 241 athlètes et 14 nations en 1896, les Jeux passent à 10 568 sportifs représentant 204 pays lors des derniers jeux d'été à Londres.
Le nombre des participants aux Jeux Olympiques d'hiver est plus modeste avec 2 762 athlètes de 82 pays en 2010 à Vancouver.
Les participants passent par des qualifications ou profitent des quotas (places) olympiques gagnés lors des grandes compétitions précédant les jeux.
C'est désormais l'un des événements sportif les plus médiatisés.
Les villes organisatrices profitent aussi des Jeux pour s'équiper en transports en commun et autres équipements sportifs, mais cela coûte très cher, le budget estimé des Jeux de Londres en 2012 est d’environ 13 milliards d’euros.
Contrairement aux jeux antiques, le programme olympique moderne change régulièrement.
Le Comité International Olympique (CIO) est le seul à décider de l'admission d'une discipline au programme olympique.
Chaque pays membre du CIO à son comité national olympique.
~~Les SYMBOLES OLYMPIQUES :
LE DRAPEAU OLYMPIQUE : Conçu en 1913 par Coubertin, on le verra flotter pour la 1ère fois en 1920 aux Jeux d’Anvers. « Il représente les cinq parties du monde unies par l’Olympisme et ses six couleurs d’autre part reproduisent celles de tous les drapeaux nationaux qui flottent à travers l’univers de nos jours. » (Coubertin, Textes choisis).
LA FLAMME OLYMPIQUE : Elle est allumée au cours d'une cérémonie à Olympie, à l'aide des rayons du soleil concentrés par un miroir parabolique. La flamme sacrée est transmise à une torche qui est portée, vers la ville organisatrice des jeux. Chaque participant au relais porte ensuite la torche olympique sur une courte distance et la remet à un autre porteur jusqu’à la cérémonie d'ouverture des jeux. Le dernier porteur, généralement un champion sportif du pays organisateur des jeux, allume la vasque olympique, qui brûle pendant toute la durée des jeux, depuis l’olympiade d’Amsterdam en 1928.
LA DEVISE OLYMPIQUE : Cette devise symbolise l'esprit des Jeux Olympiques. Elle se compose de 3 mots en latin : "CITUS - ALTIUS - FORTIUS" ce qui signifie "Plus vite - Plus haut - Plus fort " Cette devise a été choisie par Pierre de Coubertin en 1894.
LE SERMENT OLYMPIQUE : Juste après l'allumage de la flamme olympique, un athlète du pays hôte prête le serment suivant : « Au nom de tous les concurrents, je promets que nous prendrons part à ces Jeux Olympiques en respectant et suivant les règles qui les régissent, en nous engageant pour un sport sans dopage et sans drogue, dans un esprit de sportivité, pour la gloire du sport et l'honneur de nos équipes. » L’HYMNE OLYMPIQUE : L’hymne olympique a été créé par Spiros Samaras (musique) et Kostis Palamas (paroles) et fait partie du protocole depuis les Jeux Olympiques de Rome en 1960.
LA BRANCHE D’OLIVIER ET LES MEDAILLES : Depuis 1908 les 3 premiers de chaque discipline reçoivent une médaille : l'or pour le premier, l'argent pour le second et le bronze pour le troisième. La remise des médailles est officielle et se fait à la fin de chaque épreuve. Seul le vainqueur (médaille d'or) a droit à l'hymne de son pays.
LES COLOMBES BLANCHES : Elles sont un symbole de paix.
Rencontre avec Céline Goberville :
- Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Céline Goberville, je suis née en 1986 à Senlis.
- Quelle est votre discipline ?
Je pratique le tir au pistolet à 10 m et à 25m.
- En quoi consiste-t-elle ? Quelles sont les règles ?
Pour le tir à 10m, il faut tirer 10 coups en marquant le plus de points.
Pour le tir à 25m, il y a aussi de la vitesse.
- Combien d’heures par jour consacrez-vous à votre entrainement ?
Je m’entraîne au tir 3 ou 4 fois par semaine, 2 heures à chaque fois, plus de la préparation physique (fitness) et mentale.
- Quelles sont les difficultés de votre sport ?
Il n’y a pas de difficultés physiques, le plus dur est de rester concentré et de tenir la pression lors des grandes compétitions.
- Est-ce que beaucoup de femmes pratiquent ce sport ?
Si mes souvenirs sont bons, d’après les chiffres de la fédération, il y à 10% de tireuses.
- Est-ce votre métier et vivez-vous de votre sport ?
Non, ce n’est pas mon métier, le tir ne rapporte pas d’argent ! Je suis étudiante en équitation et je prépare des diplômes pour m’occuper des chevaux et donner des cours aux enfants.
- Quand avez-vous commencé le sport ?
Il y a beaucoup de tireurs dans ma famille (mes parents, ma sœur, mes cousines…) donc c’était naturel, mais je ne terminais pas les entraînements et je pleurais parce que je n’y arrivais pas et puis, petit à petit le virus est arrivé.
- Qui admiriez-vous quand vous étiez enfant ?
J’étais très fan d’un tireur français extraordinaire qui pouvait gagner dans toutes les conditions, il a d’ailleurs était champion olympique en 2000 à Sydney, c’est Franck Dumoulin au tir à 10m.
- A quelle(s) olympiade(s) avez-vous participé ?
J’ai échoué à la dernière qualification pour les JO de Pékin en 2008 et je n’y ai pas participé.
Je suis allée aux JO de Londres en 2012.
- Quel est votre palmarès ?
J’ai donc remporté la médaille d’argent en tir à 10m aux Jeux de Londres, j’ai deux titres de championne d’Europe, plusieurs médailles en coupe du monde et en championnat de France.
- Etes-vous qualifiée pour les prochain JO ?
Les qualifications n’ont pas encore eu lieu, mais je travaille pour ça.
- Pour vous quelle est la plus belle récompense sportive?
La médaille d’or olympique est sans doute le plus beau trophée pour un athlète, mais chaque médaille a son histoire et parfois l’histoire est plus belle que la médaille.
- Comment se prépare-t-on aux JO ou a une grande compétition ?
Les JO se préparent très longtemps à l’avance, c’est en fait plutôt un aboutissement de tout le travail engagé depuis des années.
- Est-ce difficile de gérer vie sportive et vie personnelle ?
Oui, les emplois du temps sont très chargés, entre les entraînements, les études, les sollicitations, les compétitions…
- Comment gère-t-on une blessure ?
Il y a relativement peu de blessure au tir, on peu attraper surtout des tendinites (douleurs musculaires) quand on est fatigué ou malade, il faut l’accepter, se soigner et se reposer.
17) Avez-vous participé aux cérémonies d’ouverture et de clôture des JO ?
Avez-vous porté la flamme olympique ?
J’ai participé à la cérémonie d’ouverture de Londres, c’était grandiose, avec les acclamations des spectateurs quand on rentre sur le stade, l’émotion de l’allumage de la flamme olympique et la rencontre de tous ces athlètes du monde entier.
J’étais déjà rentrée pour la cérémonie de clôture et je l’ai regardé à la télé avec une petite larme lors de l’extinction de la flamme.
J’espère avoir un jour la chance de porter la flamme olympique !
- Comment est l’ambiance aux JO, et dans le village olympique ?
Les athlètes sont très détendus ou concentrés, on peut échanger avec des immenses champions, tout est installé pour nous !
- Que ressent-on en participant aux JO ?
C’est beaucoup de fierté, de joie et d’émotion, même si pour le tir les émotions sont très intériorisées.
20) Quel effet cela fait-il de monter sur un podium olympique
ou international ?
C’est une vraie récompense pour le travail et les sacrifices accomplis, quand la Marseillaise démarre on pense à tous ceux qui nous soutiennent, c’est une grande fierté de représenter la France.
- Quel est votre meilleur / pire souvenir des JO ou d’une grande compétition ?
Mon pire souvenir a été la non qualification pour Pékin et le meilleur, la médaille de Londres.
- Que pensez-vous du dopage ?
Il y a peu de dopage en tir, mais le dopage, ce n’est pas le sport car dans le sport tout le monde doit être sur un pied d’égalité.
- Comment vit-on l’après JO avec ou sans médaille ?
Après les JO, il y a beaucoup de sollicitations, d’invitations, de dédicaces, je reçois des courriers du monde entier pour ça ! Mais il faut se remettre au travail et continuer pour avancer.
24) Avez-vous d’autres passions que votre sport ?
Oui, j’ai un poney, Sheitan, avec lequel je fais plusieurs disciplines. Je souhaite travailler dans le monde du cheval et je fais tout pour ça.
- Avez-vous des anecdotes à nous raconter sur les JO, sur votre sport ou sur un sportif ?
J’ai eu la chance de discuter avec Tony Parker qui était un athlète inaccessible pour moi, il était comme un gamin sur un terrain de jeux. J’ai aussi pris des photos avec Teddy Riner, je me sentais toute petite.
Avec d’autres athlètes nous avons rencontré François Hollande, j’étais la seule fille aux milieu des handballeurs immenses qui étaient très sympathiques et qui me félicitaient pour ma médaille alors qu’ils n’avaient pas encore la leur !
- Jusqu’à quel âge peut-on pratiquer le tir à haut niveau ? Et avez-vous des idées pour votre retraite sportive ?
Il n’y a pas vraiment d’âge limite pour le tir, on peut commencer très tôt ou plus tard et arrêter tard. Il y a encore d’excellentes tireuses de 50 ans ! Quant à ma retraite, je ne me suis pas encore projetée aussi loin.
- Avez-vous des gens de votre famille qui ont aussi participé aux JO ou qui ont pratiqué votre discipline ?
Ma sœur tire aussi, parfois avec moi en équipe, j’ai une cousine qui est aussi à haut niveau. Mon père s’est qualifié pour les JO de Moscou en 1980, mais la France a boycotté certaines épreuves dont le tir !
28) Avez-vous un fan club ? En tout cas vous avez déjà le soutien des classes olympiques !
Non, je n’ai pas de fan club, mais j’ai une page Facebook avec près de 1000 supporters du monde entier.
Le projet des classes olympiques :
Mesdames, messieurs, chers camarades, chers athlètes,
Après le projet des classes olympiques autour de Londres 2012, nous sommes ici pour les classes olympiques Sochi Oise 2014 sur la route des JO de Sochi.
Nous allons travailler sur l’histoire et les valeurs des Jeux Olympiques d’hiver, nous allons réaliser une exposition sur les Jeux d’hiver en France ou ailleurs et les athlètes marquants.
Nous réaliserons des reportages pour notre blog et pour la presse.
Nous découvrirons le patinage sur glace, le hockey et le biathlon (roller et tir).
Nous rencontrerons des athlètes de très haut niveau, aujourd’hui Céline Goberville, puis Christopher Patte (pentathlonien), Edwige Alfred (championne du monde d’aviron), Laurent Hernu (champion d’Europe de décathlon) ainsi que les joueurs de hockey des Lions de Compiègne.
Nous aurons la possibilité de suivre les JO de Sochi, d’assister à un match de hockey, de participer à un championnat d’athlétisme et de nous retrouver le 14 avril pour une grande journée olympique avec Céline pour marraine.
Merci à tous pour votre participation et votre soutien et merci à Céline et à son papa de nous consacrer un peu de temps.
INTERVIEW D'ATHLETES PAR LES CLASSES OLYMPIQUES
Christopher Patte : pentathlonien moderne, 17ème aux JO de Londres.
QUESTIONS A CHRISTOPHER PATTE
- Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Christopher Patte, j’ai 23 ans et je suis né le 29/03/1990 à Londres, mais de nationalité française. Je suis sportif de haut niveau depuis 8 ans et inscrit sur la liste Elite depuis 2 ans.
- Quelle est votre discipline ?
Je pratique le pentathlon moderne soit 5 disciplines. Escrime, natation, équitation et combiné course-tir. C’est un sport d’origine militaire inventé par Coubertin pour former « le soldat parfait ». C’est une discipline olympique depuis 1912.
- Est-ce votre métier et vivez-vous de votre sport ?
Oui, c’est mon métier à présent, je vis de mon sport à travers les bourses et les primes au résultat ainsi qu’avec les aides de ma fédération.
- Quand avez-vous commencé le sport ?
J’ai commencé le sport à 8 ans par la natation.
- Qui admiriez-vous quand vous étiez enfant ?
Quand j’étais plus jeune, j’étais en admiration devant Michael Phelps et je l’admire encore aujourd’hui pour son sérieux et son sens du travail.
- A quelle(s) olympiade(s) avez-vous participé ?
J’ai participé aux Jeux Olympiques de Londres en 2012.
- Quel est votre palmarès ?
Vainqueur de la Coupe des Champions au Quatar (2013), champion de monde sénior par équipe, n°1 français, finaliste aux JO de Londres et 17ème au classement final…
- Allez-vous à Sochi ?
Non, je n’y vais pas, je fais un sport olympique d’été et je serai en pleine saison internationale. Mais je soutiens les athlètes français à 200%.
- Pour vous quelle est la plus belle récompense sportive?
La plus belle récompense est la médaille olympique et le soutien de tous ceux qui m’entourent.
- Comment se prépare-t-on aux JO ou a une grande compétition ?
On se prépare à une grande échéance en mettant toutes les chances de son côté, c'est-à-dire bien manger, bien dormir, bien s’entraîner, et prendre un maximum de confiance pour arriver en compétition avec le plus de sérénité possible et un moral de gagnant.
- Comment gère-t-on une blessure ?
On doit prendre la blessure pour quelque chose de très important, c’est quand même notre outil de travail, il faut prendre le temps de soigner notre corps pour qu’il se rétablisse dans les meilleures conditions. On reviendra beaucoup plus solide physiquement et moralement. C’est comme cela aussi que l’on apprend à se connaître.
12) Avez-vous participé aux cérémonies d’ouverture et de clôture des JO ?
Avez-vous porté la flamme olympique ?
J’ai participé aux 2 cérémonies de Londres et j’ai vu la flamme olympique !
13) Comment est l’ambiance aux JO, et dans le village olympique ?
L’ambiance aux JO est extraordinaire, il faut le vivre pour y croire, c’est une ambiance collective avec toutes les équipes de France de toutes les disciplines mais aussi toutes les autres nations. Dans le village olympique, chaque nation possède un immeuble avec tous ses athlètes et le staff, des kinés, des chambres de récupération… Il y a toutes les restaurations du monde (Chinois, japonais, français, anglais, américain…) à volonté 24h / 24. C’est un événement qui n’arrive que tous les 4 ans et qui est exceptionnel !
14) Que ressent-on en participant aux JO ?
C’est un rêve d’enfant qui se réalise, c’est une fierté et un sentiment de se battre pour son pays. On pense aussi à toutes les personnes, la famille, les amis, les fans et l’encadrement qui nous soutiennent au maximum pendant la compétition.
15) Quel effet cela fait-il de monter sur un podium olympique ou international ?
Le fait de monter sur un podium international donne beaucoup de frissons, c’est un aboutissement, une réussite comme lorsque l’on a une très bonne note à l’école, on est joyeux.
On gagne beaucoup en confiance et en responsabilité.
16) Quel est votre meilleur / pire souvenir des JO ou d’une grande compétition ?
Je n’ai pas de mauvais souvenirs, la contre performance fait partie de l’apprentissage du sportif.
17) Que pensez-vous du dopage ?
Le dopage donne une confiance artificielle, ce qui ne reflète pas la réalité, la personne croit se surpasser mais c’est faux. C’est une situation de faiblesse.
18) Comment vit-on l’après JO avec ou sans médaille ?
Le retour à la réalité après les JO sans médaille est très difficile car cette chance n’arrive que tous les 4 ans. On est monté en puissance tout au long de la préparation pour la médaille qui au final n’est pas très loin, mais pas autour du cou. C’est pour cette raison qu’il faut rebondir au plus vite pour s’améliorer, progresser et chercher ce qui te manque au plus profond de toi pour décrocher cette médaille.
19) Avez-vous d’autres passions que votre sport ?
Oui, j’ai d’autres passions que le pentathlon, comme répondre au questionnaire des classes olympiques, vous aider à réaliser vos projets et vous soutenir dans vos rêves qui peuvent devenir réalité. J’aime aussi beaucoup le cinéma et lire des BD.
20) Avez-vous des anecdotes à nous raconter sur les JO, sur votre sport ou sur un sportif ?
Quelle est la boisson préférée de Teddy Riner ?
Le jus d’eau !
Quel est le sport le plus fruité ?
La boxe, tu prends une pêche dans ta poire, tu tombes dans les pommes et tu ne ramènes plus ta fraise.
21) Avez-vous des gens de votre famille qui ont aussi participé aux JO ou qui ont pratiqué votre discipline ?
Mon père Patrick Patte était Jockey et mon cousin Franck Patte était boxeur.
Alain Calmat, patineur artistique, médaille d'argent à Innsbruck en 1964
QUESTIONS A ALAIN CALMAT
- Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis le Docteur Alain Calmat né le 31 août 1940. Sportif de haut niveau, chirurgien à la retraite, je suis aujourd’hui maire de Livry Gargan.
- Quelle est votre discipline ?
Je pratiquais le patinage artistique. Il s’agit de présenter une chorégraphie sur glace accompagnée d’une musique.
- Quand avez-vous commencé le sport ?
J’ai commencé à l’âge de 9 ans.
- A quelle(s) olympiade(s) avez-vous participé ?
J’étais à Cortina d’Ampezzo en 1956, à Squaw Valley en 1960 et à Innsbruck en 1964.
- Quel est votre palmarès ?
9ème en 1956, 6ème en 1960 et 2ème en 1964. J’ai été champion du monde en 1965 et champion d’Europe en 62, 63 et 64.
- Allez-vous à Sochi ?
Oui, j’irai à Sochi comme président de la commission médicale du CNOSF.
10) Que faites-vous aujourd’hui ?
Chirurgien à la retraite, ancien ministre de la jeunesse et des sports, je suis maire de Livry
Gargan dans le 93 et président de la commission médicale du CNOSF.
11) Pour vous quelle est la plus belle récompense sportive?
Une médaille olympique, c’est LA récompense.
12) Comment se prépare-t-on aux JO ou a une grande compétition ?
Cela demande un entrainement intensif et une vie saine.
13) Avez-vous participé aux cérémonies d’ouverture et de clôture des JO ?
Avez-vous porté la flamme olympique ?
J’ai été le dernier relayeur de la flamme en 1968 à Grenoble où j’ai allumé la vasque
Olympique.
14) Comment est l’ambiance aux JO, et dans le village olympique ?
De mon temps, c’était très chaleureux mais aujourd’hui, c’est plus tendu et sérieux.
15) Que ressent-on en participant aux JO ?
C’est une grande fierté de représenter son pays.
16) Quel effet cela fait-il de monter sur un podium olympique ou international ?
C’est une sensation d’accomplissement de sa carrière.
17) Quel est votre meilleur / pire souvenir des JO ou d’une grande compétition ?
Le titre de champion du monde en 1965 est un très bon souvenir.
18) Que pensez-vous du dopage ?
Le dopage est à bannir, il faut lutter contre de toutes ses forces.
19) Comment vit-on l’après JO avec ou sans médaille ?
Le sport de compétition n’est qu’un moment de la vie, il faut savoir se reconvertir.
21) Avez-vous d’autres passions que votre sport ?
Oui, la chirurgie et la politique.
Enak Gavaggio, free skieur professionnel, 5 ème aux JO de Vancouver.
QUESTIONS A ENAK GAVAGGIO
- Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Enak Gavaggio, j’ai 37 ans, je vis aux Arcs, et je suis freeskieur professionnel.
- Quelle est votre discipline ?
J’ai fait du ski alpin jusqu’en coupe d’Europe jusqu'à l’âge de 20 ans, puis je me suis tourné vers le freeride, et je suis arrivé sur le skicross en 99. De 99 à 2010 je me suis consacré la moitié de l’hiver au skircoss en compétition puis la 2ème au freeride en image. Depuis 2010, je suis pro rider freeride exclusivement.
- En quoi consiste votre discipline ?
A ce jour, mon rôle est d’aider à développer le matériel de mes sponsors : les skis, chaussures, gants, sac à dos, masque, lunettes etc… Mon rôle est aussi de faire un maximum de publicité de ma marque, mais aussi de ramener des belles images, photos et vidéos, et d’être capable de raconter des petites histoires autour de la promotion de mon matériel et des mes partenaires.
- Est-ce votre métier et vivez-vous de votre sport ?
Depuis 1999 je suis un vrai Pro rider, c’est à dire que les revenus que j’ai grâce à mes partenaires me suffisent pour l’année, je n’ai pas besoin de travailler en dehors.
- Quand avez-vous commencé le sport ?
J’ai commencé assez tôt, dans la cours de l’école, et je suis rentré au ski club à l’âge de 7 ans.
- Qui admiriez-vous quand vous étiez enfant ?
J’aimais les champions en général, j’avais des idoles qui n’étaient pas forcément les meilleurs, j’ai toujours aimé les guerriers, les sportifs un peu moins doués, mais qui se battaient pour y arriver.
- A quelle(s) olympiade(s) avez-vous participé ?
Je n’ai eu qu’une seule chance, c’était à Vancouver en 2010, car avant ma discipline n’était pas aux JO.
- Quel est votre palmarès ?
5ème au JO, 7 médailles aux XGames, 5 médailles Mondiales en skicross, et puis des victoires et podiums en coupe du monde de skicross et freeride.
- Avez-vous pris votre retraite sportive ? Si oui, que faites-vous aujourd’hui ?
J’ai pris ma retraite en skicross, et j’ai terminé ma carrière de sportif de haut niveau, maintenant je fais et réalise des petits films via le Freeride.
- Pour vous quelle est la plus belle récompense sportive?
Certains vous diront la médaille olympique, d’autres être reconnu dans la rue, je ne sais pas trop... Il y a quelque chose de formidable dans le sport, c’est le dépassement de soi, du coup la plus belle récompense sportive que l’on puisse avoir, est celle d’avoir donné le meilleur de sois !
J’ai fait une dépression de 6 mois après Vancouver, car j’étais sûr de gagner, je voulais plus que tout cette médaille, la seule chose qui me console, est d’avoir été au top de ma forme, de tout avoir donné, de n’avoir pas de regret, voilà, ceci est un exemple de Ma Récompense !
12) Comment se prépare-t-on aux JO ou a une grande compétition ?
Personne n’a le même fonctionnement, certains, se font paralyser par l’événement, d’autres sont transcendés. Certains aiment minimiser l’événement, de façon à se préparer tranquillement, d’autres au contraire, comme moi, l’on vénérés, du matin au soir, je ne pensais qu’à cela.
Et puis aux JO, il y a les favoris, et les autres, ce n’est pas du tout la même approche !
Reste que pour ma part, je m’étais persuadé que j’étais le meilleur, car je pense que pour gagner il faut croire que l’on est le meilleur , ce n’est pas être prétentieux, car c’est quelque chose que tu mets en place au fond de toi, que tu ne partages pas vraiment, ca te concerne uniquement, pendant les 2 années avant les jeux, j’étais déjà dans ma bulle !
13) Comment gère-t-on une blessure ?
On ne gère pas les blessures, on les subit, on a beau se préparer être au top de sa forme, une blessure peut arriver n’importe quand, un coup de pas de chance, une mauvaise chute, c’est très compliquer, cependant on peut en éviter, quand on se sent fatigué, que l’on est à l’écoute de son corps, il faut savoir lever le pied et être capable de rester une journée entière à bouquiner ou regarder la télé. Ensuite, ce n’est que l’attente durant la guérison.
14) Avez-vous participé aux cérémonies d’ouverture et de clôture des JO ?
Oui, j’ai participé, mais je n’ai pas porté la flamme, c’est un moment incroyable !
15) Comment est l’ambiance aux JO, et dans le village olympique ?
Tu as la tenue France, toutes les nations représentent leur pays, tu deviens toi même un porte drapeau, tu concours pour une nation, pour celle de tes racines, c’est beau c’est un moment très fort et très particulier, j’ai adoré l’ambiance aux jeux, on rencontre d’autres sportifs d’autres disciplines, on partage, mais pas trop, car tout le monde est dans sa bulle.
16) Que ressent-on en participant aux JO ?
Une fierté peut être, un accomplissement pour d’autres ? Moi je l’ai vécu comme ma dernière course, c’était ma dernière course, je voulais être le meilleur, j’ai échoué, ca a été très dur, aujourd’hui je vis les jeux comme mon plus beau et mon plus mauvais souvenir !
17) Quel effet cela fait-il de monter sur un podium olympique ou international ?
J’aurais aimé pouvoir vous le dire ! J’ai pleuré sur certains de mes podiums mondiaux, mais je n’ai jamais eu droit a la marseillaise…j’aurais aimé, avoir ce moment !
18) Que pensez-vous du dopage ?
Je hais les tricheurs, je les hais tous.
19) Comment vit-on l’après JO avec ou sans médaille ?
On le vit plus ou moins difficilement, je n’ai jamais revu ma course, et je ne suis pas encore prêt à la regarder, par contre, je serai commentateur pour France TV, et je suis super excité, car j’ai envie de voir des gens que j’aime monter sur le podium, je leur souhaite de tout cœur.
21) Avez-vous d’autres passions que votre sport ?
Oui, le base jump, le parapente, le vélo, le golf, le tennis…
22) Avez-vous des anecdotes à nous raconter sur les JO, sur votre sport ou sur un sportif ?
J’ai baissé le pantalon d’un autre athlète durant la cérémonie d’ouverture, et la télé américaine l’a filmé, on est passé pendant toute la durée des jeux aux zappings canadien et américain ! ! !
Célia Bourgeois, biathlète, a participé aux JO de Vancouver
QUESTIONS A CELIA BOURGEOIS
- Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis Célia BOURGEOIS, je suis en équipe de France de ski de fond depuis 7 ans et avant je pratiquais le biathlon. J’habite dans le Vercors et mon club de ski est le GUC Grenoble. Mon équipe de ski est le Team Grenoble Isère Nordic comme Marie DORIN, Marie-Laure BRUNET et Jean Guillaume BEATRIX. J’ai 30ans.
- Quelle est votre discipline ?
Ma discipline est le ski de fond
- En quoi consiste-t-elle ?
Pour gagner il faut être le plus rapide sur une piste, nous avons deux disciplines le skate et le classique et les distances des courses sont de 5km à 30km pour les filles et 7.5km et 50km pour les hommes. Pour les marathons cela varie entre 42km et 86km
- Est-ce votre métier et vivez-vous de votre sport ?
C’est à moitié mon métier car en parallèle du sport de haut niveau je travaille dans une entreprise qui s’appelle CAP GEMINI. Je m’occupe de faire du recrutement
- Quand avez-vous commencé le sport ?
J’ai commencé le sport à 11ans lorsque que je suis entrée au collège en sport étude ski de fond.
- Qui admiriez-vous quand vous étiez enfant ?
Je n’avais pas d’idole en particulier car je trouve que les sportifs sont admirables mais j’aimais beaucoup Stéphane DIAGANA.
- A quelle(s) olympiade(s) avez-vous participé ?
J’ai participé aux JO de Vancouver en 2010.
- Quel est votre palmarès ?
J’ai gagné une coupe du Monde marathon en ski de fond en 2013, je suis championne de France, j’ai participé aux championnats du monde à Oslo et Liberec et j’ai été sélectionné sur 36 coupes du monde.
- Allez-vous à Sochi ?
Je ne sais pas encore, les sélections seront officielles fin janvier. Je croise les doigts.
- Pour vous quelle est la plus belle récompense sportive?
Une médaille Olympique mais surtout le plus important c’est de prendre du plaisir.
- Comment se prépare-t-on aux JO ou a une grande compétition ?
Il faut d’abord bien s’entrainer les années avant, puis l’été d’avant et enfin finir sa préparation environ 1mois avant pour pouvoir être prêt le jour J.
- Comment gère-t-on une blessure ?
C’est très difficile pour un sportif de se blesser, cela veut forcément dire prendre du retard dans sa préparation. Il faut être bien entouré par la famille pour garder le moral et surtout être bien encadré d’un point de vue médical afin d’avoir les meilleurs soins possibles
- Avez-vous participé aux cérémonies d’ouverture et de clôture des JO ?
Oui j’ai participé à la cérémonie d’ouverture, c’était un moment magique !
- Comment est l’ambiance aux JO, et dans le village olympique ?
C’est très sympa car on peut rencontrer tous les athlètes de tous les pays et de disciplines différentes.
- Que ressent-on en participant aux JO ?
Une grande joie.
- Quel est votre meilleur / pire souvenir des JO ou d’une grande compétition ?
Le relais des JO avec mes coéquipières de l’équipe de France était vraiment un super moment !
- Que pensez-vous du dopage ?
A vaincre sans péril on triomphe sans gloire => si on gagne avec du dopage, on ne peut pas être fier de soi …je n’y vois donc aucun intérêt
- Comment vit-on l’après JO avec ou sans médaille ?
Dans le ski de fond qui est peu médiatique cela ne change pas grand-chose surtout quand on revient sans médaille.
21) Avez-vous d’autres passions que votre sport ?
Ma fille Tessa qui à 18 mois.
22) Avez-vous des gens de votre famille qui ont aussi participé aux JO ou qui ont pratiqué votre discipline ?
Oui mon père était aux Jo de Grenoble en 1968 en ski de fond et en combiné nordique.
LES JO EN FRANCE
CHAMONIX 1924
La compétition est organisée sous le nom de « semaine internationale des sports d’hiver de Chamonix » pour ne pas faire concurrence aux Jeux Nordiques des pays scandinaves, ce n’est qu’en 1925 que cette semaine est reconnue par le CIO comme premiers Jeux Olympiques d’hiver.
14 pays européens et 2 pays américains participent (Canada et USA) avec 247 hommes et 11 femmes, dans 7 sports : ski de fond, bobsleigh, hockey, patinage (de vitesse et artistique), saut à ski, curling et combiné.
L’américain Charles Jewtraw, en patinage de vitesse remporte la première médaille d’o r des Jeux Olympiques d’hiver. Il faut noter toutefois que le patinage de vitesse et le hockey étaient déjà présents aux JO d’été !
La jeune patineuse norvégienne Sonja Henie âgée de 11 ans marque les esprits même si elle termine dernière du concours, elle remportera 3 médailles d’or aux JO en 1928, 1932 et 1936 .
Après leur titre olympique obtenu aux JO d’été d’Anvers en 1924, les hockeyeurs canadiens ne laissent aucune chance à leurs adversaires. Ils marquent 110 buts en 5 matchs, n’en encaissent que 3 et remportent la finale face aux USA 6 à 1 !
Jacob Thams est le premier vainqueur olympique de saut à ski, il remportera également une médaille d’argent en voile aux JO de 1936. Seuls deux autres athlètes ont réussi l’exploit d’obtenir une médaille aux JO d’été et d’hiver : Edward Egan (boxe et bob à 4) et Christa Rothenburger (patinage de vitesse et cyclisme).
Lors de la cérémonie de clôture, Pierre de Coubertin, fondateur des Jeux Modernes, exprimera toute sa satisfaction sur cette semaine hivernale qui a rassemblé plus de 10 000 spectateurs payants !
GRENOBLE 1968
« Le ski est un poème qu’on écrit sur la neige » Roger Frison Roche.
En 1964, Grenoble est désignée pour l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver face devant Oslo, Sapporo, Lake Placid ou encore Calgary !
Le Général de Gaulle sait l’importance des Jeux pour un pays et apporte tout son soutien à l’organisation et à la modernisation de Grenoble et de sa région.
L’événement doit être une formidable promotion pour le ski français, c’est d’ailleurs un succès, même si il faudra 27 ans à la ville pour rembourser ses investissements.
Les sites olympiques sont particulièrement éloignés les uns des autres, il faut donc construire 5 villages olympiques !
Les vedettes françaises de l’époque assurent l’ambiance avec de nombreux concerts : Johnny Hallyday, Gilbert Bécaud, Charles Aznavour… C’est d’ailleurs Michel Fugain qui compose l’hymne officiel de ces Jeux : « Sous un seul flambeau ».
Le cinéaste Claude Lelouch tournera un film sur les Jeux de Grenoble qui sortira au cinéma peu de temps après : « 13 jours en France ».
La cérémonie d'ouverture se déroule devant 60 000 spectateurs dans un stade provisoire conçu spécialement pour l'occasion avec 400 000 boulons et 380km de tubes !
Après un parcours de 7300 km depuis Olympie, l'ex-champion de patinage artistique Alain Calmat, dernier porteur de la flamme inspirée des torches des mineurs, grimpe un gigantesque escalier pour allumer la vasque olympique, tandis que ses battements cardiaques sont diffusés dans les haut-parleurs.
Puis une pluie de pétales de roses, versée par des hélicoptères et symbolisant la ville de Grenoble, s'abat sur le public.
Dans la série des « premières » Grenoble se distingue encore, avec un intérêt particulier porté à l’environnement, c’est aussi la première fois qu’on compétition sportive est diffusée en couleur !
On réalise également les premiers tests de féminité, disqualifiant ainsi l’autrichienne Erika Schinneger qui est en fait un homme !
Le très rigide président du CIO, Avery Brundage qui lutte contre le professionnalisme et la publicité refuse de remettre les médailles aux skieurs alpins : il les accuse de faire la promotion de leur matériel ! Cela changera très vite, sans la pub, pas de JO !
Enfin, un personnage qui deviendra emblématique sur les JO fait son apparition : LA MASCOTTE ! Pour l’occasion c’est un petit skieur nommé Schuss créé par l’auteure du Manège Enchanté, Aline Lafargue, et inspirée de la position de recherche de vitesse dite de l’œuf, mise au point par Jean Vuarnet !
Sur le plan sportif, la France réalise un bel exploit en se classant 3ème au rang des nations pour la première et la dernière fois à ce jour avec 9 médailles dont 4 en or ! Le plus jeune médaillé âgé de 19 ans est d’ailleurs français, c’est le patineur Patrick Péra qui gagne le bronze.
LES EPREUVES
Bobsleigh et luge :
Pour la première fois, c’est l’Italie qui remporte les compétitions de bob à 2 et à 4, on peu noter la 3ème place de la Roumanie en bob à 2.
En luge, l’Allemagne et l’Autriche se partagent les médailles aussi bien chez les hommes que chez les femmes.
Patinage :
En patinage de vitesse, la Scandinavie, les Pays-Bas et les USA se partagent tous les podiums. Dans les épreuves du 500m hommes et femmes et du 1500m hommes, il n’y aura pas de troisième mais deux deuxièmes !
En patinage artistique, si la France remporte le bronze avec Péra, c’est la jeune et jolie Peggy Fleming, triple championne du monde, qui enflamme la glace par sa grâce et son talent, elle obtiendra une moyenne de 5,9 / 6, du jamais vu !
Ce sera aussi la seule médaillée d’or américaine à Grenoble !
Saut et combiné :
Le tremplin de saut est unique à l’époque, il propose une piste d’élan de 90m et peut recevoir 70000 spectateurs.
Pour la première fois de l’histoire, le Soviétique Beloussov (1er) et le Tchécoslovaque Raska (2ème) dépassent les 100 m.
Hockey sur glace :
Comme souvent, ce sont deux nations aux relations très tendues à l’époque qui s’affrontent pour le titre : l’URSS et la Tchécoslovaquie.
Après un parcours sans faute et des victoires sans appel (5-0 face au Canada, 8-0 face à la Finlande, 10-2 face aux USA, 9-1 face à la RDA et 9-0 face à la RFA) les russes remportent l’or malgré une défaite 5-4 face aux Tchécoslovaques.
Ski de fond :
Suédois et norvégiens dominent les épreuves masculines et féminines.
La suédoise Toini Gustafsson remporte 2 médailles d’or et une d’argent sur les 3 courses féminines : 5 km, 10 km et relais 3 x 5 km.
En biathlon, le relais 4 x 7,5 km fait son apparition pour le plus grand bonheur du public.
Ski Alpin ou l’heure de gloire des français :
3 courses chez les femmes et chez les hommes : le slalom, le géant et la descente, et 4 médailles à chaque fois !
Isabelle Mir et Annie Famose remportent l’argent en descente et en géant. En slalom, après l’argent en 1964, Marielle Goitschel remporte l’or, Annie Famose est 3ème.
Marielle Goitschel
Isabelle Mir
Annie Famose
Marielle Goitschel
Chez les hommes c’est simple : 1er des trois courses, Jean Claude Killy.
Il remporte la descente avec 8/100èmes d’avance sur un autre français Guy Périllat. Le géant est moins serré, mais la surprise vient du slalom. D’abord 3ème, Killy est classé second après la commission des juges, il manque 2 portes sur le parcours du 2ème ! Coup de théâtre, le 1er est aussi disqualifié pour la même raison, il dira avoir été gêné par un gendarme et pourra même recourir, mais c’est Killy qui gagne l’or et devient l’égal de son idole Toni Sailer triple médaillé d’or en 1956 à Cortina d’Ampezzo.
Le secret d’une telle réussite ? Personne ne le sait, mais cette équipe de France d’une autre époque (équipement, matériel, look…) avait quelque chose… peut-être le sens de l’humour ?
Killy, dira après la descente « j’ai skié peinard ! » et Marielle Goitschel annoncera ses fiançailles avec le français, ce qui n’était qu’un canular !
ALBERTVILLE 1992
Déçu par le choix de Barcelone au détriment de Paris pour l’organisation des Jeux d’été, la France se console avec ces 3èmes Jeux d’hiver sur son territoire.
C’est la dernière fois que les Jeux d’hiver et d’été ont lieu la même année, avec Albertville, on vise une olympiade de « l’audace, de la jeunesse et de la technologie au service des plus beaux gestes », le pari sera encore une fois gagné grâce au comité d’organisation avec un certain Jean-Claude Killy ! Après Grenoble c’est toute la Savoie qui se modernise et qui s’endette aussi…
Les temps forts
- Après la surprise de l’allumage de la vasque olympique par l’ex footballeur Michel Platini, le serment olympique prêté pour la première fois par une athlète noire, Surya Bonaly, c’est un jeune chorégraphe de 30 ans qui va animer la cérémonie d’ouverture : Philippe Decouflé. Son originalité, son audace et ses tableaux sur la culture du pays vont inspirer tous les Jeux à venir.
- Le ski de bosses acrobatique (1), le patinage de vitesse sur piste courte et le biathlon féminin deviennent des disciplines officielles. Le ski de vitesse ou kilomètre lancé (KL) (2), le curling (3) et le ski acrobatique (épreuves de saut et de ballet) (3) sont pour la dernière fois présents officiellement, comme sports de démonstration.
- Pour la première fois depuis 1936, l’Allemagne présente une équipe unifiée suite à la chute du mur de Berlin et les ex pays de l’URSS participent sous le nom d’équipe unifiée : CEI.
- On compte près de 400 athlètes de plus qu’aux JO de 1988, les médailles ne sont pas en vermeil recouvert d’or, d’argent ou de bronze, mais en cristal gravé et orné du métal précieux. Le président de la République François Mitterrand est emporté par l’ambiance du stade olympique et se joint de bon cœur à la OLA du pub
Champions du monde en 1991 en danse sur glace, Isabelle et Paul Duchesnay connaissent une grosse déception en terminant 2ème derrière le couple russe ! Une nouvelle fois le couple semble être sanctionné par les juges pour leur patinage révolutionnaire.
En saut à ski, Toni Nieminen âgé de 16 ans et plus jeune médaillé des JO d’hiver remporte l’or sur le grand tremplin et par équipe, il termine 3ème sur le petit tremplin et annonce une immense carrière.
En débutant la compétition par une encourageant défaite 3-2 face au Canada, la France s’est transcendée dans un sport où elle n’est pas dans l’élite mondiale. Elle terminera 8ème de la compétition. On retrouvera comme souvent le Canada en finale face à l’équipe de l’ex URSS qui l’emportera 3-1.
La piste de bobsleigh de La Plagne se révèle être très rapide mais aussi difficile, aucun erreur n’est permise.
En bob à 2 et à 4, et en luge, il y a 5 courses donc 15 médailles possibles. L’Allemagne en gagne 7et l’Autriche 5 !
Si les allemands et la CEI dominent le biathlon, les françaises ne laissent découragent pas et remportent le 3 x 7,5 km avec Corine Niogret, Véronique Claudel et Anne Briand.
En ski de fond, Björn Daelhi commence sa moisson de médailles olympiques, il en remporte 4 à Albertville et en gagnera 12 en 3 JO !
Mélange entre le ski de fond et le saut à ski, le combiné nordique restera un moment très fort de ces JO.
Les français Fabrice Guy et Sylvain Guillaume sont 3ème et 13ème après l’épreuve de saut. Le départ est donné pour le ski de fond, les skieurs partent dans l’ordre du classement du saut avec des écarts proportionnels au saut. Fabrice Guy remonte rapidement à la 1ère place et Sylvain Guillaume grignote petit à petit ses adversaires, c’est l’or et l’argent pour ces deux champions !
Depuis 2010, Jason Lamy-Chappuis semble avoir pris le relais avec sa médaille d’or à Vancouver en 2010.
Les français sont bien présents en ski alpins malgré la domination des favoris.
Chez les hommes, Jean-Luc Crétier prend la 4ème place du combiné, il remportera l’or en 1998 à Nagano.
Franck Piccard prend la 2ème place à 5/100ème de l’or !
Chez les filles, Carole Merle et Florence Masnada sont aussi au rendez-vous.La première prend l’argent en super G et la seconde remporte le bronze en combiné.
Carole Merle en argent
Alberto Tomba, ne réalisera pas un nouveau doublé comme à Calgary, pour la Norvège, Kjetil André Aamodt remporte 2 médailles, il en gagnera 8 sur 5 JO !
La star française de ces Jeux restera encore longtemps sans doute Edgar Grospiron, le « Big Boss des bosses ».
Après une médaille en démonstration à Calgary en 1988, Grospiron remporte l’or dans cette discipline où il faut descendre un champ de bosses en effectuant des sauts acrobatiques.
La France prend la 9ème place dans un classement des médailles dominé par l’Allemagne réunifiée et l’ex URSS !
QUESTIONS A AMELIE CAZE
QUESTIONNAIRE DES CLASSES OLYMPIQUES
A AMELIE CAZE
- Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Amélie Cazé, j’ai 28 ans et je viens de Noyon.
- Quelle est votre discipline ?
Je pratique le pentathlon moderne.
- En quoi consiste-t-elle ?
C’est un sport qui regroupe 5 disciplines : l’escrime, la natation, l’équitation, le tir au pistolet et la course à pied.
- Est-ce votre métier et vivez-vous de votre sport ?
Non, j’ai un salaire par ma profession, je suis prof de sports. J’obtiens quelques aides par ma fédération, le département et un sponsor personnel.
- Quand avez-vous commencé le sport ?
A l’âge de 9ans.
- Qui admiriez-vous quand vous étiez enfant ?
Je n’ai jamais idolâtré quelqu’un. Je n’ai pas eu de modèle, j’ai fait mon chemin avec de belles rencontres qui m’ont aidées.
- A quelle(s) olympiade(s) avez-vous participé ?
Athènes 2004, Pékin 2008 et Londres 2012.
- Quel est votre palmarès ?
3xchampionne du monde individuel, 1x par équipe, 2x championne d’europe individuel.
- Pour vous quelle est la plus belle récompense sportive?
La victoire sur une compétition qui nous tient à cœur. Chacun a ses propres objectifs.
- Comment se prépare-t-on aux JO ou a une grande compétition ?
C’est avant tout un choix de vie. C’est de l’implication au quotidien dans le moindre détail. C’est aussi la sensation de vivre pleinement son projet, avec du plaisir (même si celui ci n’est pas toujours présent au quotidien) et pour soi.
11) Comment gère-t-on une blessure ?
Avec de la patience, du recul et un très fort soutient de ses proches.
12) Avez-vous participé aux cérémonies d’ouverture et de clôture des JO ? non
Avez-vous porté la flamme olympique ? non
13) Comment est l’ambiance aux JO, et dans le village olympique ?
C’est toujours particulier au regard d’un grand championnat car nous croisons des athlètes d’une multitude de sport. On y croise aussi des visages avec beaucoup d’émotion : de la joie, de la tristesse, de l’envie, du dépit, de l’incertitude, de la détermination, de la confiance, de la gentillesse, de la curiosité, de l’interrogation …
14) Que ressent-on en participant aux JO ?
Des sentiments qui donnent à la fois envie de pleurer et de sauter partout !
15) Quel effet cela fait-il de monter sur un podium olympique ou international ?
On ne le réalise que beaucoup plus tard que c’était un grand moment.
16) Quel est votre meilleur / pire souvenir des JO ou d’une grande compétition ?
En 2012, la sensation d’être passée à côté, de ne pas avoir exprimé tout ce que j’avais en moi.
17) Que pensez-vous du dopage ?
Il fait parti du jeu pour certain. Il vient d’une détresse, d’une rage, d’une peur, d’une soumission, d’une culture. Il m’écoeure parfois du sport de haut niveau et de tout l’investissement que les athlètes « cleans » peuvent y mettre.
18) Comment vit-on l’après JO avec ou sans médaille ?
Difficilement pour moi. C’est toujours suivi d’un moment de doute, la fin d’un chapitre, une page qu’il faut tourner mais sans oublier de l’avoir ponctuée.
19) Avez-vous d’autres passions que votre sport ? Oui, le pain et la nature.
20) Avez-vous des anecdotes à nous raconter sur les JO, sur votre sport ou sur un sportif ? C’est toujours magique de croiser le matin de sa compétition, au petit déjeuner, alors que tu es en pleine concentration, les athlètes qui reviennent juste de boîte de nuit et prennent un big mac pour éponger une hydratation trop forte…
21) Avez-vous des gens de votre famille qui ont aussi participé aux JO ou qui ont pratiqué votre discipline ?
Mes parents et mes amis les plus proches sont venus me soutenir aux jeux de Londres.
Questionnaire des classes olympiques à Amélie Cazé, championne de pentathlon moderne.
SAMEDI 25 JANVIER, à 2 semaines de l'ouverture des Jeux Olympiques de Sochi et de l'inauguration de l'exposition des classes olympiques à la bibliothèque de Monchy, les élèves des 3 classes olympiques avec leurs parents et leurs enseignants sont allés supporter l'équipe de hockey des Lions de Compiègne.
Ils ont réchauffé la patinoire par leurs encouragements et ont pu voir un beau match qui s'est terminé par la victoire des Lions 6 à 3 contre la Roche sur Yon, première équipe du championnat !
Les élèves ont terminé la soirée sur la glace pour une photo avec les joueurs.
Au mois de mars ce sera leur tour de patiner et de s'initier au hockey.
Rencontre avec Edwige Alfred:
Dans le cadre du projet olympique, les élèves ont rencontré une nouvelle athlète de TRES haut niveau : Edwige Alfred, championne du monde d'aviron.
Une nouvelle fois les élèves avaient préparé des questions destinées à la championne sur son sport, son palmarès, ses projets, sa vie d'athlète... Toujours aussi sympathique et détendue Edwige a accepter de répondre à toutes les questions avec beaucoup de sérieux et une touche d'humour qui a énormément plu aux élèves.
Ces derniers lui ont remis quelques cadeaux pour la remercier et la soutenir dans ces prochaines échéances : une affiche de soutien, un cadre "aviron pop art", un badge des classes olympiques et le polo officiel des athlètes des classes olympiques, de notre sponsor Lacoste.
Edwige quant à elle, a offert aux classes olympiques une rame d'aviron et a invité les enfants à venir découvrir son sport au club de Creil.
Questions à Edwige Alfred :
1) Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Edwige, j’ai 34 ans, j’habite à Précy sur Oise. Je suis prof de fitness et entraineur d’aviron.
2) Quelle est votre discipline ?
Je pratique l’aviron, en solitaire ou en double, sur bassin ou en mer. J’ai choisi ce sport grâce à un prof d’EPS du collège qui m’avait recruté dans sa « classe aviron ».
3) Quels sont les différents bateaux en aviron ?
L’aviron se pratique seul ou jusqu’à 8 par bateau. Il y a les bateaux en couple, avec 2 rames par personne, et en pointe, 1 rame.
4) Est-ce votre métier et vivez-vous de ce sport ?
Non, l’aviron ne rapporte pas d’argent, je donne des cours dans une salle de remise en forme et j’entraine au club d’aviron de Creil.
5) Pratiquez-vous d’autres sports ?
Je fais plein d’autres sports : de l’équitation, du vélo, de la course, du fitness…
6) Est-ce que beaucoup de femmes pratiquent ce sport ?
Il y a plus d’hommes que de femmes, mais la fédération cherche à développer l’aviron féminin.
Depuis 2013, on peut faire de l’aviron en mixte.
7) Quel est votre palmarès ?
Je suis championne de France depuis 2007 et j’ai été championne du monde en 2011, j’ai terminé 5ème en 2013.
8) Combien d’heures consacrez-vous à votre entrainement ?
Entre 1h30 et 2h30 minimum pour l’aviron par jour, plus les autres sports.
9) Comment est l’ambiance dans une compétition ?
En aviron, c’est particulier, les courses sont en lignes droites sur 2 Km, il y a des spectateurs surtout à l’arrivée et en mer on est tout seul.
10) Que ressent-on en montant sur un podium ?
C’est toujours un grand plaisir, c’est la récompense de tout le travail fourni.
11) Quel est votre prochain objectif ?
Les championnats de France en avril et les championnats du monde en octobre en Grèce.
12) Est-ce difficile de gérer vie sportive et vie personnelle ?
Actuellement, je me concentre sur ma vie sportive, je verrai après pour ma vie personnelle.
13) Est-ce qu’il arrive de se blesser en aviron ?
Les blessures sont rares, on peut avoir des problèmes de dos ou des ampoules quand on débute. Il faut prendre du repos, être patient et essayer de continuer de travailler avec les parties du corps non blessées.
14) Que pensez-vous du dopage ?
Il n’y a pas d’argent en aviron, donc il n’y a pas beaucoup de dopage. Le dopage c’est absurde et nul !
15) Avez-vous participé aux JO ? Est-ce, était-ce un rêve ?
Non, mais c’est toujours un rêve même si c’est un peu tard maintenant.
16) Quel est votre pire / meilleur souvenir en compétition ?
En 2012, nous avons eu un nouveau bateau juste avant les championnats de France, nous étions largement en tête et le bateau s’est cassé, on a perdu.
17) Comment vit-on l’après compétition avec ou sans médaille ?
Avec une médaille, c’est facile, tout le monde t’appelle, te félicite…
Sans médaille, c’est plus difficile, il faut être fort et se remettre en question.
18) Avez-vous des anecdotes à nous raconter ?
Avec ma coéquipière, on est allait s’entrainer en mer, mais on a oublié de mettre le bouchon et le bateau a coulé.
19) Ca mange quoi un sportif de haut niveau ?
En période de compétition, on mange surtout des féculents et des légumes.
20) Jusqu’à quel âge peut-on pratiquer l’aviron ?
On peut pratiquer l’aviron jusqu’à au moins 40 ans. C’est un sport difficile mais doux.
21) Avez-vous un fan club ?
Non, pas vraiment, j’ai des amis qui me suivent mais c’est tout.
QUESTIONNAIRE DES CLASSES OLYMPIQUES A EDWIGE ALFRED, CHAMPIONNE D’AVIRON.
LES CLASSES OLYMPIQUES FONT DE LA RADIO !
http://www.francebleu.fr/humour/l-humeur-du-jour/les-deux-minutes-de-nicolas-turon-117
L'expo olympique à la bibliothèque de Monchy St Eloi et la maquette olympique.
(photos M Emrot)
Petit clin d'oeil olympique à notre sponsor Crocodile !
A notre tour !
Après avoir suivi les athlètes sur neige ou sur glace à Sochi, les classes olympiques ont à leur tour découvert les joies des sports "d'hiver", avec une initiation au patinage et au hockey sur glace à la patinoire de Compiègne.
Encadrés par des joueurs de l'équipe des Lions de Compiègne, dont Axel le gardien, des entraineurs de patinage artistique et des bénévoles du club, les élèves ont glissé sur la patinoire tout au long de la journée.
Beaucoup de chutes pour les débutants au début, sans gravité grâce aux protections, et puis petit à petit tout le monde s'est mis à glisser de plus en plus vite avec des conseils techniques, des petits jeux éducatifs, des défis, des courses...
Enfants et adultes (enseignants, parents, encadrants) ont quitté la patinoire très contents de leur journée et reviendront dès la semaine prochaine pour certains.
En tout cas tous ceux qui le souhaitent sont invités à venir encourager l'équipe des LIons qui jouera sa place en finale du championnat samedi à 18h15 à Compiègne !
Venez nombreux, supporter les Lions avec les classes olympiques
Rencontre des classes olympiques avec un bénévole aux JO d’Albertville de 1992 :
Dans le cadre de leur projet autour des Jeux Olympiques et en attendant leurs olympiades du 14 avril, les élèves des classes olympiques de CE2-CM1 de Monchy St Eloi ont rencontré M Michel Dhauzet, monchyssois bénévole aux JO de 1992.
Tout juste revenu des sports d’hiver, et revêtu du blouson gris aluminium griffé des anneaux olympiques des bénévoles d’Albertville 1992, M Dhauzet a chaleureusement accueilli les élèves à la bibliothèque de Monchy St Eloi. Il s’est prêté au jeu de l’interview préparée en classe par les élèves avec pour cadre l’exposition olympique des classes olympiques Sochi Oise 2014.
Curieux de connaître les détails de son expérience olympique, les élèves ont questionné le bénévole sur son rôle à Albertville, ses rencontres, ses souvenirs, son engagement dans le bénévolat…
Visiblement heureux de participer à cet échange, M Dhauzet a partagé ses souvenirs et quelques anecdotes avec les enfants, comme ces supporters norvégiens qui venaient encourager leurs skieurs avec du renne séché, ou la vaccination collective des 8000 bénévoles contre la grippe lors d’une soirée de préparation aux Jeux en présence de Jean-Claude Killy.
Michel Dhauzet a également présenté plusieurs objets ramenés de Savoie, un sac à dos, une mascotte, des pin’s, le blouson officiel ainsi que la médaille des bénévoles.
Après plus d’une heure de discussion, M Dhauzet a encouragé les élèves à s’investir dans le milieu associatif et a tenté leur chance au moins une fois de participer à un grand événement sportif.
Les élèves sont retournés en classes sans oublier l’importance de tous les bénévoles où que ce soit et en invitant M Dhauzet pour leurs olympiades du 14 avril au stade de Monchy St Eloi.
4 nouveaux grands athlètes hivernaux répondent au questionnaire des Classes Olympiques : Marie Martinod, Marielle Berger, Jérémy Pancras et Johann Baisamy.
- Pouvez-vous vous présenter ?
Marie Martinod née le 20 juillet 1984 à Bourg-Saint-Maurice
- Quelle est votre discipline ?
Ski half pipe
- En quoi consiste-t-elle ?
Enchaîner 5 ou 6 figures dans un demi tube ressemblant à une rampe de skate board mais en neige.
- Est-ce votre métier et vivez-vous de votre sport ?
Oui je vis de mon sport. Mais je n’aime pas dire que c est mon métier ! C est plutôt une passion.
- Quand avez-vous commencé le sport ?
Mon pépé m’a mise sur les skis à 2 ans ½.
- Qui admiriez-vous quand vous étiez enfant ?
Les champions du ski de bosses de l’époque: Candice Gilg , Olivier Alamand , Edgar Grospiron. Et aussi Jean Luc Cretier parce que c était un ami de la famille et je le voyais souvent.
- A quelle(s) olympiade(s) avez-vous participé ?
Sochi 2014.
- Quel est votre palmarès ?
Vice championne olympique
Vainqueur x GAMES Tignes 2013
3 ieme x GAMES USA 2014
- Pour vous quelle est la plus belle récompense sportive?
Faire rêver les gens et leur donner de l’espoir.
10) Comment se prépare-t-on aux JO ?
Chaque athlète est différent et fonctionnera différemment. Personnellement tout a beaucoup ressemblé à d’habitude excepté que depuis septembre je vois régulièrement un préparateur mental.
- Comment gère-t-on une blessure ?
Il faut être patient et surtout comprendre pourquoi on s est blessé pour ne pas recommencer.
- Avez-vous participé aux cérémonies d’ouverture et de clôture ?
Non je n’ai pas eu cette chance.
13) Comment est l’ambiance aux JO, et dans le village olympique ?
Les athlètes sont sympas. Chaque pays réside dans un bâtiment aux couleurs de son drapeau et on se retrouve ensemble à l’unique self du village olympique !
- Que ressent-on en participant aux JO ?
De la fierté ! De représenter sa discipline, son pays, ses amis et sa famille.
15) Quel effet cela fait-il de monter sur un podium olympique ou international ?
C’est magique et difficile à réaliser sur le moment ! C est l’aboutissement de beaucoup de travail.
Marielle Berger
Questionnaire des classes olympiques
de l’Oise aux athlètes.
A MARIELLE BERGER
- Pouvez-vous vous présenter ?
Marielle Berger, 24ans, originaire des Arcs, j’ai fait du ski alpin avant de faire du skicross.
- Quelle est votre discipline ?
Le skicross
- En quoi consiste-t-elle ?
Partir à 4 skieurs en même temps dans un parcours fait de bosses, sauts, virages relevés etc et faire partie des deux premiers à l’arrivée pour être qualifié au tour suivant.
- Est-ce votre métier et vivez-vous de votre sport ?
C’est en tout cas une activité que je pratique à l’année. J’ai la chance d’avoir un contrat avec la Police qui me permet de pratiquer le skicross.
- Quand avez-vous commencé le sport ?
Très jeune, j’ai commencé le ski à 15 mois et vivant en station j’ai toujours pratiqué le sport régulièrement.
- A quelle(s) olympiade(s) avez-vous participé ?
Sochi 2014
- Quel est votre palmarès ?
3ème mondiale pour la saison 2012/2013 et 8ème mondiale pour la saison 2013/2014.
- Pour vous quelle est la plus belle récompense sportive?
Le globe de cristal, réservé au meilleur de ma discipline à la fin de saison, il récompense le plus régulier sur toute la saison.
9) Comment se prépare-t-on aux JO ?
Entrainement, rigueur, persévérance et sérieux.
10) Comment gère-t-on une blessure ?
Je n’en ai jamais eu !
11) Avez-vous participé aux cérémonies d’ouverture et de clôture ?
Ouverture uniquement, c’était grandiose !
12) Comment est l’ambiance aux JO, et dans le village olympique ?
Il y a clairement une ambiance spéciale. On ressent vraiment l’appartenance au pays et le drapeau français devient un vrai symbole.
13) Que ressent-on en participant aux JO ?
J’ai ressenti de la fierté de pouvoir représenter mon pays dans une telle compétition.
14) Quel effet cela fait-il de monter sur un podium olympique ou international ?
C’est beaucoup de bonheur et se satisfaction de se dire que tout le travail fourni paye et de se dire que l’on a bien géré toutes les conditions pour être performant.
15) Quel est votre meilleur / pire souvenir des JO ?
La cérémonie d’ouverture, c’était un sentiment incroyable que d’entrer dans le stade et défiler pour la France.
Mon départ : ma main glisse et m’empêche directement de défendre mes chances pour obtenir une médaille.
16) Que pensez-vous du dopage ?
Le dopage est malheureusement un problème dans le sport. Je suis bien sure contre le dopage. Le sport est dur, mais beau, et la beauté vient du fait que l’on s’affronte avec les mêmes chances que nos adversaires.
17) Comment vit-on l’après JO avec ou sans médaille ?
Sans médaille, il faut analyser la course pour en retirer de l’expérience, mais aussi « digérer » le fait de ne pas avoir de médaille et continuer à avancer !
18) Avez-vous d’autres passions que votre sport ?
J’aime bien jouer au golf et regarder des séries télé.
19) Avez-vous des anecdotes à nous raconter sur les JO, sur votre sport ou sur un sportif ?
J’ai vécu de l’aire d’arrivée la course de mes collègues garçons qui ont fait un triplé et c’était juste incroyable de voir de mes propres yeux mes copains rentrer dans l’histoire ainsi !
Jérémy Pancras:
Questionnaire des classes olympiques
de l’Oise à Jérémy Pancras.
- Pouvez-vous vous présenter ?
Jeremy Pancras 22 ans habite à Meythet à côté d’Annecy
- Quelle est votre discipline ?
Ski slopestyle
- En quoi consiste-t-elle ?
Un enchainement de saut et de barre en fer sur lesquelles on glisse (l’équivalent des skateparks à la neige)
- Est-ce votre métier et vivez-vous de votre sport ?
Je vis de mon sport
- Quand avez-vous commencé le sport ?
A 13 ans
- Qui admiriez-vous quand vous étiez enfant ?
Candide Thovex
- A quelle(s) olympiade(s) avez-vous participé ?
Sochi 2014
- Pour vous quelle est la plus belle récompense sportive?
La réussite des objectifs que l’on se donne tout au long de sa carrière.
9) Comment se prépare-t-on aux JO ?
Physiquement et mentalement, on s’entraine pour être prêt le jour J.
10) Comment gère-t-on une blessure ?
Avec du recul et de la persévérance.
11) Que ressent-on en participant aux JO ?
Beaucoup de fierté et beaucoup de soutien de la part de notre entourage et de personnes que l’on ne connaît pas.
12) Quel effet cela fait-il de monter sur un podium olympique ou international ?
C’est que du bonheur.
13) Quel est votre meilleur / pire souvenir des JO ?
Meilleur : ma réception à la fin de la piste face au public / pas de pire
14) Que pensez-vous du dopage ?
C’est mal et injuste
15) Comment vit-on l’après JO avec ou sans médaille ?
Les JO ne sont pas une fin en soit, on profite du reste de la saison comme toutes les autres.
16) Avez-vous d’autres passions que votre sport ?
Le skate, la photographie, la vidéo…
Questionnaire des classes olympiques
de l’Oise aux athlètes.
Johann Baisamy
- Pouvez-vous vous présenter ?
Baisamy Johann, 24 ans né le 18 Mai 1989 à Evian les Bains, Station : Avoriaz en Haute Savoie.
- Quelle est votre discipline ?
Snowboard Half Pipe
- En quoi consiste-t-elle ?
C’est un demi tube en neige dans lequel nous devons effectuer des figures de notre choix le plus haut et proprement possible. C’est un sport noté et nous effectué entre 5 et 6 sauts par descente.
- Est-ce votre métier et vivez-vous de votre sport ?
Oui c’est mon métier depuis maintenant 3-4 ans et j’ai la chance de pouvoir en vivre !
- Quand avez-vous commencé le sport ?
J’ai commencé le sport très jeune avec le ski à 2 ans et le snowboard à 4.
- Qui admiriez-vous quand vous étiez enfant ?
J’admirais principalement mes parents et mon grand frère qui faisaient aussi du snow. Ils ont été ma plus grand source d’inspiration et de motivation.
- A quelle(s) olympiade(s) avez-vous participé ?
Je n’ai été que remplaçant à Vancouver. J’ai cependant pu participer à ceux de Sochi.
- Quel est votre palmarès ?
16ème place à Sochi, 2ème du classement général de la coupe du monde 2013/2014, 2ème à la coupe du monde de Ruka Décembre 2013, 2ème de la coupe du monde à Badonnechia en 2011.
9) Pour vous quelle est la plus belle récompense sportive?
Je pense que les JO sont un accomplissement et une fabuleuse récompense. Le graal serait de décrocher une médaille je pense. J’ai apprécié les messages de soutien et les encouragements de très nombreux supporters amis ou non.
10) Comment se prépare-t-on aux JO ?
Cela prend beaucoup de temps, toute une carrière voir toute une vie pour certains ! Il faut être patient, raisonné et très travailleur. Ne pas avoir peur de faire d’énormes sacrifices personnels, financiers et affectifs.
11) Comment gère-t-on une blessure ?
La blessure est très dure à gérer. Le manque d’activité est difficile. Mais elle n’est souvent pas anodine et avec l’expérience la blessure doit nous faire réfléchir sur nos erreurs afin d’éviter de les reproduire.
12) Avez-vous participé aux cérémonies d’ouverture et de clôture ?
Avez-vous porté la flamme olympique ?
Je n’ai pas porté la flamme, ni assisté à la cérémonie de clôture. J’ai cependant assisté à celle d’ouverture et j’ai trouvé ça grandiose !!!!
13) Comment est l’ambiance aux JO, et dans le village olympique ?
L’ambiance est vraiment très bonne et studieuse. Tout le monde est concentré sur son objectif. C’est sympa de côtoyer d’autres disciplines qu’on ne croise jamais : les sports de glace, bobsleigh… On ressent vraiment la fierté de représenter son pays de la part des tous les athlètes.
14) Que ressent-on en participant aux JO ?
On ressent beaucoup de pression, du soutien et un immense bonheur de participer à cet événement grandiose. Il faut le vivre pour le ressentir.
15) Quel effet cela fait-il de monter sur un podium olympique ou international ?
C’est un accomplissement et une satisfaction. Tout le travail fourni paye et le podium est la récompense avec la première place toujours en tête.
16) Quel est votre meilleur / pire souvenir des JO ?
Je n’ai pas de pire souvenir. Le meilleur restera le jour de la course, l’ambiance et la quinzaine en général.
17) Que pensez-vous du dopage ?
Je suis assez naïf par rapport à cela et je n’imagine pas trop dans mon sport l’intérêt ou tout du moins qui pourrait recourir au dopage. Cependant je trouve ça complètement déconnecté de l’idée des JO et du sport en général. Et surtout très dangereux pour la santé.
18) Comment vit-on l’après JO avec ou sans médaille ?
On prend un gros coup de fatigue, toute la pression retombe et on est un peu perdu. On pense aux JO comme seul objectif pendant des années et il faut vite rebondir ensuite.
19) Avez-vous d’autres passions que votre sport ?
Oui, l’automobile et tous les sports en général. Je suis quelqu’un de très passionné. Je ne disposerai jamais d’assez de temps pour toutes les assouvir.
20) Avez-vous des gens de votre famille qui ont aussi participé aux JO ou qui ont pratiqué votre discipline ?
Toute ma famille est fervente pratiquante du snowboard. Et j’ai eu la chance d’avoir mes parents présents à Sochi. C’était un des meilleurs souvenirs que j’ai eu. D’avoir pu passer du temps là-bas avec eux et la fierté de les représenter. Ils ne m’avaient pas vu en vrai depuis de nombreuses années.
Match de hockey des Lions de Compiègne du 22 mars
Dans le cadre du partenariat des classes olympiques Sochi Oise 2014 avec le Hockey Club de Compiègne, les élèves ont été une nouvelle fois invités à venir soutenir l’équipe des Lions de Compiègne pour le match aller des ¼ de finale du championnat de France 2ème division, contre la redoutable équipe de Toulouse.
Malgré le maquillage, les banderoles et les tambours de nos supporters en herbe, les Lions se sont inclinés 4 à 1 et devront batailler le week end prochain à Toulouse pour accéder à la finale.
Les élèves ont toutefois apprécié le spectacle et l’ambiance incroyable de la patinoire.
Ils ont également eu droit à plusieurs surprises préparées par le HCC et l’entraineur Philippe Bocquery.
Ce dernier a invité les enfants à venir faire une haie d’honneur sur la glace pour l’entrée des joueurs, puis à offert à 3 élèves la chance de donner le coup d’envoi fictif du match au milieu des joueurs, avant de remettre aux classes olympiques un maillot de l’équipe dédicacé.
Les classes olympiques sont très fiers de se partenariat très sympathique et attendent avec impatience de retrouver les joueurs des Lions invités pour leurs olympiades le lundi 14 avril au stade de Monchy St Eloi.
OLYMPIADES SOCHI OISE 2014
Le lundi 14 avril ont eu lieu les olympiades des classes olympiques Sochi Oise 2014 au stade de Monchy St Eloi, sous un soleil radieux.
Les élèves des 3 classes olympiques (CE2-CM1 et CM2 de Monchy St Eloi et les 6ème6 du collège de Liancourt) se sont retrouvés pour participer à des épreuves sportives, artistiques et culturelles : du hockey sur gazon, du biathlon avec du roller et du tir à la carabine laser, du curling, la mission de réaliser une affiche olympique et un questionnaire sur l’exposition olympique à compléter.
La commune avait mis à disposition le stade, la salle polyvalente, la bibliothèque et les installations du périscolaire pour la mise en place de toutes ces activités.
Après une cérémonie d’ouverture où athlètes en herbe et juges ont prêtés serment, la flamme olympique a été allumée sous les yeux de tous les élèves de l’école Cauchois, de nombreux parents et autres représentants de la commune et du mouvement sportif venus en spectateurs.
Après une matinée d’activités, les élèves ont pique-niqué sur le stade et ont réalisé quelques photos pour les partenaires ( Lacoste, Vallée Dorée…) avant de participer à une tombola avec pour lots de nombreux objets olympiques ramenés des Jeux de Londres 2012 : sacs, bracelets, cartes…
Tout le monde s’est relancé dans l’action pour l’après-midi sous l’œil expert, attentif et amusé d’Axel Becouze, gardien de but de l’équipe de hockey des Lions de Compiègne, pour le plus grand plaisir des enfants.
Après un petit goûter offert par l’Intermarché de Villers St Paul et les traditionnels remerciements, les élèves ont reçu coupes et médailles des mains de M Boucher, de M Olivier (principal du collège de Liancourt) et de deux représentants du comité départemental olympique.
Si les athlètes partenaires du projet, Céline Goberville, Christopher patte et Edwige Alfred n’ont pas pu se libérer pour la journée, ils ont tous invité les élèves à venir s’initier à leur sport prochainement.
Parents et enfants présents ont permis d’aider les organisateurs à ranger tout le matériel très rapidement avec l’aide des services techniques.
Tout le monde a quitté le stade satisfait et un peu fatigué parfois de cette belle journée, en attendant de revenir dans 2 ans vers les Jeux de Rio 2016.
Les enseignants organisateurs de Monchy St Eloi et du collège de Liancourt souhaitent remercier les enfants pour leur engagement dans le projet, les parents présents qui rendent une telle journée possible et tous les partenaires (Mairie de Monchy, Arlette notre bibliothécaire et les sponsors).
Bravo à tous et merci à tous ceux qui nous ont aidés dans ce projet !Prochain objectif : RIO 2016
Dimanche 15 juin, une quarantaine d'élèves des classes olympiques de Monchy St Eloi et leurs parents sont allés soutenir le parrain de leur projet Christopher Patte au championnat de France de pentathlon moderne.
C'est dans le cadre impressionnant de l'INSEP à Vincennes que les enfants ont assisté aux épreuves d'escrime, de natation, d'équitation et de combiné tir-course.
En partenariat avec le Conseil Général de l'Oise et le club de pentathlon moderne de Noyon, les classes olympiques ont eu l'occasion de découvrir ce sport original et de rencontrer les meilleurs athlètes français de la discipline : Christopher Patte, Valentin Prades, Elodie Clouvel ou Amélie Cazé (jeune retraitée).
Pour la petite histoire, Christopher Patte de Noyon, tout juste revenu d'une épreuve de coupe du monde en Floride, a pris une belle 4ème place !
Dernière étape du projet olympique, initiation à l'aviron.
Après la rencontre des classes olympiques avec Edwige Alfred, la championne du monde d'aviron de mer 2011, celle-ci a invitée les élèves à venir découvrir n sport à l'ENO creil aviron.
Au programme, activités multi sports (tir à l'arc, foot, base ball, jeux collectifs...) et aviron sur l'Oise.
Revêtus de leur gilet de sauvetage, les élèves ont eu droit à une petite démonstration technique de Charlotte, licenciée au club de Creil et ancienne élève de l'école Cauchois.
Embarquement, en solo ou en double.
Après quelque temps de familiarisation avec la technique, tout le monde a pu se faire plaisir en naviguant sur l'Oise.
De nombreux élèves très heureux de leur journée veulent même se mettre à l'aviron !!!
